Portail officiel ARTémis en fédération Wallonie-Bruxelles

facebook
twitter
googleplus
favoris
imprimer
envoyer

ARTémisArtémis

L’actualité des collections

Musée royal de Mariemont

29/04 - 26/11/2017

Collections invisibles. Du château Warocqué au musée de demain

 

Le musée sort de ses réserves… des objets devenus invisibles aux yeux des visiteurs contemporains. Les objets non-exposés le sont pour de multiples raisons, des plus pragmatiques aux plus scientifiques, idéologiques ou sociologiques : dimensions, fragilité, caractère insolite, question de l’unique et du multiple, choix du conservateur, modes… Devenus supports de récits, ces objets évoquent à la fois l’histoire du lieu et de sa collection – et en particulier le rôle de Raoul Warocqué – mais aussi celle de sa muséographie. Regarder, voir, entrevoir, reconnaître, discerner, la scénographie met en valeur le musée comme lieu de perceptions. Une expérience inédite à vivre dans la pénombre!

29/04 - 26/11/2017

Collections particulières. Quelque chose en nous de Mariemont

 

Point de départ de cette exposition: une collecte d’objets et de documents conservés par des particuliers – pas nécessairement collectionneurs! – dans un grenier, un meuble, un album… Autant de traces retrouvées par des voisins, promeneurs du parc, visiteurs ou Amis du musée, qui racontent un quotidien tout en esquissant une histoire du Domaine de Mariemont. Ce projet participatif permet de valoriser la dimension affective et mémorielle d’un espace public tel que Mariemont. Ce projet vise par ailleurs une dimension d’enregistrement de la mémoire vivante, collective et particulière…

 

Collections de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Une écriture boustrophédone

Pierre ALECHINSKY, Une écriture boustrophédone, 1993, terre émaillée, APC 27286

"Pour la plus grande satisfaction des visiteurs de la Wittockiana, la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de mettre en dépôt dans notre musée un grand livre-sculpture provenant de la collection personnelle de Pierre Alechinsky, témoignage d’une confiance totale envers la Bibliotheca Wittockiana avec laquelle l’artiste a déjà collaboré à l’occasion d’une exposition organisée en 1992.
Datant de 1993, l’œuvre se présente comme un livre-objet réalisé en terre cuite émaillée et intitulé Une écriture boustrophédone (dimensions 310 x 280 x 100 mm - poids 16 kilos).

La sculpture représente un livre ouvert et constitue une synthèse parfaite sur le plan esthétique, artistique et littéraire. 

L’œuvre est ornée sur la page de gauche d’un motif serpentiforme, faisant référence au mouvement artistique CoBrA dont l’artiste fut membre, et du texte en boustrophédon sur la page de droite, qui présente un exemple d’écriture en miroir et témoigne de l’usage habituel de l’artiste pour cette forme d’écriture. 

À la fois œuvre littéraire, sculpturale et graphique, ce livre-sculpture s’insère à la perfection dans le vaste domaine des arts du livre que la Bibliotheca Wittockiana s’attache à valoriser depuis toujours. Entre reliures, livres-objets, livres d’artistes et ouvrages de bibliophilie, la Wittockiana met en valeur tout travail témoignant de la diversité et de la richesse des arts du livre. Ses collections comprennent déjà des pièces d’envergure, tel le grand livre-sculpture du couple Kubach-Wilmsen, dont la réputation n’est plus à faire. L’acquisition de l’œuvre de Pierre Alechinsky par la Fédération Wallonie-Bruxelles et sa mise en dépôt à la Wittockiana prolongent de façon cohérente cette forme de collection."

(Michel Wittock, fondateur de la Bibliotheca Wittockiana).

L'œuvre, relevant du patrimoine majeur de la collection de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a été mise en dépôt en 2015 à la Bibliotheca Wittockiana et y est exposée en permanence. Elle figurera de janvier à mars 2018 dans les Itinéraires des collections de la Fédération Wallonie-Bruxelles organisés à l'occasion de l'Année européenne du Patrimoine culturel 2018.

Lettres et traces dans l’art du XXe siècle

24/03 - 27/08//2017

En lien avec les manifestations commémorant les séjours de Victor Hugo à Mons, qui auront lieu tout au long de cette année au Beffroi, à l’Artothèque et en ville, les lettres sont mises actuellement - et jusque fin août -  à l’honneur au BAM.

L’exposition Au pied de la lettre présente en effet des oeuvres qui, basées sur l’alphabet, le signe, l’écrit ou l’écriture, jouent avec les lettres et les mots, les traces et les gestes.

Utilisés à des fins parfois divergentes - narratives, expressives, symboliques,... - et selon diverses modalités - sémantiques ou formelles - ces ‘signes’ écrivent une histoire de l’art de la seconde moitié du XXe  siècle, celle que ces oeuvres des collections Duvivier et Neirynck, mises en dépôt permanent à Mons, révèlent...

Sont à découvrir, entre autres, des oeuvres de P. Alechinsky, Ben, J. Calonne, J. Delahaut, J. Doucet, C. Dotremont,  A. Herbin, E. Gilioli, J. Kolar, J. Lacomblez, H. Michaux, A. Mortier, J-F. Octave, M. Quinet, P. Saul, S. Vandercam, R. Vangindertal, L. Vinche, R. Waydelich, Y. Zurstrassen,... 

Exposition réalisée par le personnel de l’Artothèque, sous la conduite de Sophie Simon, conservateur-adjoint, et de Michel De Reymaeker, Conservateur en chef des collections communales

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles a procédé en mars 2017 à la mise en dépôt de « Estelle » de Paul Delvaux aux Musées de Verviers

Cette oeuvre à tendance expressionniste fut créée en 1933, période où les oeuvres de Paul Delvaux se situent véritablement à la frontière entre expressionisme et surréalisme. Cependant, la composition et le sujet du tableau « Estelle » ne laissent pas présager une tendance vers le surréalisme comme cela est déjà perceptible dans le climat de certaines de ses compositions contemporaines.

L’oeuvre de Delvaux est dominée par quelques grands thèmes récurrents qui trouvent leur origine dans les souvenirs d’enfance du peintre et ses premières lectures. L’antiquité classique et le monde ferrovière se partagent la trame de la majorité de ses décors, mais c’est la femme qui sera la grande affaire de sa vie et de son oeuvre. C’est la raison pour laquelle on pense aujourd’hui pouvoir reconnaître en « Estelle », Josine, la belle-soeur de Paul Delvaux dont Estelle était le second prénom.

Estelle, Paul Delvaux, 1933, huile sur toile, 80 x 70 cm, inv. 7004, Propriété de l’Etat belge, gérée par la FWB

Photo Musées de Verviers (J.Spitz)

Musées de Verviers, rue Renier 17, 4800 Verviers

 

Rétrospective Frans Masereel  - MuZEE - Ostende - Jusqu'au 3/09/2017

Mu.ZEE à Ostende organise une exposition rétrospective consacrée  à  la vie et à l’œuvre de Frans Masereel (1889-1972).

Frans Masereel est connu pour sa vision critique et pacifiste de la société, qui ressort surtout de ses gravures sur bois, moyen démocratique par excellence. Les caricatures qu’il dessinait pour les journaux socialistes cohabitent avec des œuvres plus personnelles qui placent systématiquement l’homme au centre de l’attention. S’en dégage non seulement sa désapprobation de l’abus de pouvoir et de l’inégalité, mais aussi surtout sa vision toujours positive de l’homme.

Le fond de la pensée de Masereel est encore très actuel aujourd’hui et définit par conséquent l’approche de l’exposition également axée sur le travail d’une série d’artistes contemporains qui soulignent  la pertinence actuelle du message politique que véhiculait déjà Masereel et ses contemporains, dans la première moitié du 20e siècle. 

Prêt d’une œuvre de l’artiste :

Frans Masereel, Les romanichels, 1920, huile sur toile, inv. 6.900, Propriété de l’État belge, Collection de la Fédération Wallonie-Bruxelles en dépôt permanent  au BAL, Liège

 

 

Deux marionnettes Bunraku du Japon, réalisées par Amari Yôichirô, acquises par la FW-B pour sa collection, en dépôt à Tournai

La collection de la Fédération Wallonie-Bruxelles s'est enrichie cette année de deux marionnettes du théâtre Bunraku, Tokubei et O'Hatsu, réalisées selon la technique ancestrale par le maître-artisan marionnettiste Amari Yôichirô et mises en dépôt Musée des Arts de la Marionnette de Tournai.

Le Bunraku est un théâtre de marionnettes traditionnel japonais de la région d'Osaka, datant du 17ème siècle. 

Les marionnettes Bunraku mesurent entre 1m 30 et 1m 50 de haut.  Elles sont animées entre autres par un système de fils reliés à un bâton à leviers. Chaque partie (bouche, paupières et yeux) du visage évidé peuvent ainsi être actionnées de façon indépendante. 

Le corps, évidé lui aussi, permet au manipulateur d’y passer le bras.

La manipulation des marionnettes est unique au monde : chacune d’entr’elles nécessite l'intervention de trois manipulateurs, visibles du public et se déplaçant jambes à demi fléchies. 

Deux autres personnages indispensables accompagnent la représentation : le chanteur qui récite le texte de la pièce et joue les différents rôles et le joueur de shamisen, sorte de luth à cordes pincées. 

Le visage, le costume et la coiffure des marionnettes suivent une typologie très codifiée qui permet immédiatement au spectateur de reconnaître le personnage représenté.

Les deux marionnettes acquises par la FW-B appartiennent au répertoire Sewamono, peignant la réalité quotidienne et présentant des personnages du commun. Tokubei et O'Hatsu sont les protagonistes de la pièce Sonezaki Shinju (Le suicide des amants de Sonezaki), célèbre tragédie domestique du début du 18ème siècle. Ce drame retrace les amours tragiques de Tokubei, jeune orphelin issu de la classe ouvrière et de O'Hatsu, belle courtisane.

Le Musée des Arts de la Marionnette possède déjà une riche collection de marionnettes asiatiques provenant de nombreux pays mais pas du Japon.  Cette acquisition de pièces remarquables de par leurs techniques uniques en leur genre de construction et de manipulation, la complète donc opportunément.  

De plus, ces œuvres enrichissent notre patrimoine national, la seule autre marionnette Bunraku en Belgique étant une geisha conservée au Théâtre royal du Péruchet à Bruxelles mais peu documentée. A sa différence, les deux marionnettes acquises par la FW-B sont reliées à un répertoire bien précis et aujourd’hui encore très populaire. Elles sont en outre parfaitement documentées. 

Les marionnettes ont fait l’objet, à leur arrivée au musée en janvier 2017, de la cérémonie traditionnelle du  Tamishii-ire-no gishiki,  destinée à leur insuffler une âme et à célébrer leur nouvelle vie. 

Tokubei, Amari Yôichirô, 2016, bois, crêpe de soie, coton, paille, cheveux humains, fanons de baleine, ficelle, corde tressée, peinture blanche élaborée avec de la poudre de coquillage, peintures à base de pigments minéraux, ht. 122 cm (141cm avec le chapeau), l. 48 cm (envergure bras incluse), pfd. 18 cm, inv. APC 27294/1. Propriété de la Communauté Française de Belgique

O’Hatsu, Amari Yôichirô, 2016, bois, crêpe de soie, cheveux humains, fanons de baleine, ficelle, corde tressée, peinture blanche élaborée avec de la poudre de coquillage, peintures à base de pigments minéraux, ht. 119 cm, l. 46 cm (envergure bras incluse), pfd. 20 cm, inv. APC 27294/2. Propriété de la Communauté Française de Belgique

Ces marionnettes sont visibles au Musée des Arts de la Marionnette, rue Saint-Martin 47, 7500 Tournai

 

Specimen fossile de Diplocaulus sp., un fossile de la collection FW-B mis en dépôt à Tournai

La Fédération Wallonie-Bruxelles a procédé cette année à la mise en dépôt du spécimen fossile d’amphibien Diplocaulus sp. Cope, 1877, au Musée d’Histoire naturelle & Vivarium de Tournai.

Ce spécimen de grande taille a été récolté en 2014 dans les « Red Beds »de la formation du Whitehorse Group du Baylor County, Texas, U.S.A. Ces dépôts datent du Guadalupien (Permien moyen) et remontent à une période comprise entre -272 et -260 millions d’années.

Ce fossile a été préparé durant presque un an par M. David Wolf, préparateur en chef au Musée des Sciences naturelles de Houston, Texas, U.S.A., qui l’a assemblé sur un châssis en métal réalisé sur mesure. Le squelette fossile est d’origine à 98% (seules quelques petites vertèbres de la queue ont fait l’objet d’une restauration) et appartient à un unique spécimen. 

Les amphibiens constituent le groupe évolutif des tétrapodes qui a conquis la terre ferme, étape majeure dans l’évolution des êtres vivants. Au Permien, les amphibiens ont foisonné et se sont subdivisés en une foule d’espèces à présent éteintes, aux dimensions et formes inconnues de nos jours. De ce foisonnement exceptionnel, seuls subsistent les lissamphibiens (grenouilles, tritons, salamandres, rainettes….).

De par sa taille et sa morphologie, Diplocaulus sp. illustre parfaitement cette diversité. Les Diplocaulus forment en effet un genre éteint d’amphibiens lépospondyles nectridiens (à forme de tritons) du Permien d’Amérique du Nord. Ils comptent parmi les plus grands lépospondyles et se distinguent par leur crâne en forme de boomerang. 

Il est en outre d’un grand intérêt scientifique. En effet, son crâne, plus arrondi et globuleux que celui de l’espèce type « Diplocaulus magnicornis » laisse supposer la découverte d’une nouvelle espèce de Diplocaulus, pouvant faire l’objet d’une éventuelle publication scientifique à venir.

Il est encore d’une rareté exceptionnelle, aucun musée en Belgique ou en Europe ne disposant probablement d’un squelette aussi complet et provenant d’un unique spécimen. 

La qualité de sa préparation, enfin, est remarquable.

Ce spécimen figure en bonne place dans l’exposition « Origine des amphibiens » qui se tient au musée jusqu’au 19 novembre 2017. Il intègrera ensuite les collections permanentes et enrichira la nouvelle présentation de la vitrine consacrée aux amphibiens. 

Spécimen fossile de Diplocaulus sp., Cope, 1877, pierre, L. 54 cm, l. de la tête 16 cm, l. totale avec la courbure de la queue 30 cm, ht. 9 cm, inv. APC 27301, Propriété de la Communauté française de Belgique

Ce fossile est visible au Musée d’Histoire naturelle & Vivarium de Tournai, Cour d’Honneur de l’Hôtel de Ville,  7500 Tournai

 

La curiosité au XVIIIe siècle. Une exposition présentée par le Domaine du Château de Seneffe

En tant que témoin privilégié du siècle des Lumières, la curiosité est une porte ouverte sur une période riche en voyages, découvertes et interrogations diverses.

L'exposition mélange ces différents points de vue sous les traits du voyageur, de l'extravagant et de l'amateur... tout en racontant l'existence d'une société en pleine évolution sociologique.

Porter une perruque stupéfiante, se faire tirer la silhouette dans du papier découpé, aller voir les animaux exotiques en ville, fuir l’ennui, lire, s’interroger, découvrir, collectionner, telles sont les multiples facettes de la société des Lumières.

Un parcours scénographique et dynamique, conçu à partir d’oeuvres multiples et variées : des peintures, des objets d’art décoratif, des maquettes, des livres, des extraits musicaux...

À voir au Domaine du Château de Seneffe jusqu’au 13 mai 2018.

Prêt d’une pièce appartenant à la collection d’objets scientifiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles: « Lunette astronomique », fin XIXe, laiton poli, bronze.